J’voudrais des vies parallèles.
Ya mon coeur qui dit, vogue, vague, vrille, vrombit, avale tout ce que la vie te bascule dans la tronche, un mini corps avec orifices très ouverts.
Elle mi-open ses lèvres et d’un même coup,t'éjacules sur la langue.
Son acidité reflète ses orgasmes silencieux dans mon canal oral.
Met ses lèvres en suspens, vue contre plongée, mouillées comme la marée. Branle mes sens.
J’lui donne tout. Même la fatigue de mon frein qui pourchasse son clitoris mille time durant pourvu qu’il valse à mille tours de boucles de langue sur son bouton de bon exemple pour propulser cyprine de mon menton à mes narines.
Son abstinence, je la gobe.
Y a aucune raison pour qu’une si sublime fille ne puisse décoder ses propres mots-de-passe. J’éclate la symbolique de diktats, je rêve de lui ouvrir les pattes, la sucer et de mon amour probant, l’insulter. Braver ses yeux, l’ensorceler dans les coins, flamber sa rétine, onduler comme une danseuse thaï. L’avaler de but en blanc. Subvenir à mes besoins d’eau en avalant des kilomètres de mouille d’une fissure savoureuse.
Jte câbre, bouscule tes membres dans tous les sens. Balance tes flots le long de mes doigts, full de toi. Le vide me happe, la terre s’annule, j’ai des paroies de toi comme blizzard d’étoiles, avalanches de poudreuse, cascades de pluie, sable mouvant avalant mes phalanges angélisées de te posséder de toute part. Mon bras, ma main s'immisce dans tes plis d’argent, ça coule devant, brille dans des puits rayonnants auréolés, des courbes vallonnées, paillettes d’éjac, sexe dompté.
J’écarte tes cuisses cuisantes, te rappelle aux voies, dépouille tes noirs, j’entre dans tes poumons, suffoque tes convulsions, abdique dans tes gémissements résonnants sur 4 murs qui te murmurs des Je t’aime kaléidoscopes.
ça se multiplie partout dans les profondeurs de ton corps qui est le mien. Tu fiançailles ma bave, tu promises ta langue, tu dévalises mes artères côté coeur, côté gauche, tu bafouilles de l’antre, tu domptes mes mouvements, tu kidnappes mes ondulations, ta chaire me chaloupe, chalumeau d’ondulations, drive mes papilles dans tes glandes ébouriffées et je lâche tout. Salope mes draps, souilles mes bras, susurre moi les pires mots d’amour. Croque ma mâchoire, assouplie ma nuque, brûle mon aine et accueille moi dans ton cul. J’veux les Up’n’Down. J’veux mon anneau martelé. J’veux nos mots brouillons. J’veux ta poitrine bombée. J’veux tes courbes chantantes qui chavirent mes lèvres fragiles. Lape doucement ma bouche. Basculant mes cuisses dans des draps de tissus sulfureux. Branlons nous. Jouissons toutes particules dilatées. Pénètre mon corps, mon âme, je capitule. J’incline ma cambrure, écarte mon sillon pour toi. Je bouillonne. Te désire.
Volcanise mes orifices. Balbutie des prières obscènes. J’te partage ma vie si tu veux. Le corps et l'âme aussi. Blême de sexe. Brûlante d’écume. Enflamme tout.
J’veux l’incendie.
Je te désire comme des hectares de forêt brûlée. Les poèmes au bout des gencives et les sirènes dans l’air.
Valdingue ta chatte contre la mienne, opulente nos langues et langages. Glisse en bas, tremble mes membranes intimes, lacère nos attitudes. J’veux serpenter et me foutre de tout. Courber l'échine vers ta langue. Crier les vapeurs que tu animes dans l’air. Ma peau tout entière succombe à tes yeux amandés.. A tes cils obliques vers moi. A la couleur de tes pupilles et de l’intérieur de ton vagin. De ma bouche sur ton cul. De mon corps cuillère contre toi. J’suis foudroyée.
D’un éclair qui m’est propre, celui de ta personne avec ma personne. ça résonne.
Jusqu’à l’aurore.

Extrait d'Arcane 3.873.

Publication dans Le Bateau #6.

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The Cure 'n cuite. Coma Coma.
J'capture étincelles doigtées planète salope.
Balance noir and white sur torsions grivoises d'corps volutes migrantes.
J'bavasse des blondes, cendres sur seins qui défouraille quotidien 80's.
Y a tous les ingrédients dans tes dents serrées qui grimacent morsures de lèvres.
Comme entracte avant les gerçures sexe gonflé - j'te balance contre mur.
Murmurée insanitées couleur fumée d'la night des jouirs heureux.
Basses qui cognent dans miroir d'nos chaires cages à son extasy.
Tu m'donnes l'impression de miroboler mille nous écailles abys-sales.
Chanvre dans tes plis, cordes dans les coins, pubis dans les cris.
Feux d'artifice de nuit.

Extrait d'Arcane 3.873.

Publication dans Le Bateau #6.


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